PORTRAITS VIDÉO
Av Isaacs
Les clips vidéo sont seulement en anglais.
Vidéo © CCCA CCCA & Linda Corbett_Eyeris Inc. 2005
Remarque : le téléchargement des vidéos peut prendre de 15 à 30 secondes.
Les débuts
Av Isaacs parle de sa jeunesse - évoquant Winnipeg-Nord,
la communauté imprégnée des
politiques du NPD et du parti
communiste dans laquelle il a grandi, et les parties de hockey
sur la rivière
Rouge. Ses premiers jours à Toronto furent
difficiles jusqu'à ce qu'il entre à l'Université de
Toronto pour étudier les sciences politiques et les sciences économiques.
Sa performance
d'étudiant se plaçait "toujours dans le dernier
tiers de la classe". Après
avoir reçu son diplôme, il mit sur pied
avec Al Latner une petite entreprise d'encadrement
qu'il continua à faire fonctionner à l'arrière de sa première galerie
sur
la rue Bay .
durée : 03.40
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Écurie d'artistes
Le magasin d'encadrement prit de l'essor et commença à vendre du matériel artistique.
Il commença à attirer des artistes
qui demandaient à Av s'il pouvaient accrocher
leurs tableaux aux
murs du magasin. Ces premiers contacts formèrent le noyau
de la première écure
d'artistes de sa galerie sur la rue Bay,
qui comprenait Michael Snow, Graham Coughtrey,
William Ronald,
Gerald Scott et Robert Varvarande. Tony
Urquhart se joingnit à eux plus tard. Av finit par recevoir
l'approbation de son père avec sa première vente importante :
un tableau de William
Ronald.
durée : 03.14
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Croissance
"Tout était possible à cette époque". Avec un prêt de la banque
de 12 000 $ et l'entreprise d'encadrement qui subventionnait
la galerie, Isaacs avait bien
démarré. Lorsqu'il ouvrit la nouvelle
galerie fraîchement rénovée sur
la rue Yonge, "il se trouva rempli
de fierté". Il établit son écurie d'artistes, "selon
un processus
d'essais et d'erreurs" et par instinct. Bientôt, la galerie
représentait,
entre autres, Gordon Raynor, Robert Markle et
Joyce Wieland. La diversité comptait plus que tout.
La galerie
était devenue un "centre social impressionnant" parrainant des
soirées
de poésie, des festivals de films et l'orchestre The Artists
Jazz Band. Isaacs publiait des éditions
de gravures, des disques
et des livres. Il y avait, "beaucoup d'innocence et beaucoup de
possibilités".
durée : 06:20
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Duchamp
Une série de concerts de musique avant-garde organisée par
Udo Kasemets et parrainée par la Isaacs Gallery donna l'occasion à
Marcel Duchamp et à John Cage de venir à Toronto.
Leur "performance" - partie d'échecs intitulée, "Reunion",
tenue au Ryerson Theatre, mettait en vedette un échiquier électronique
qui créait des sons en réponse aux différents mouvements de
pièces faits par les joueurs. Après l'événement, Duchamp et sa
femme passèrent un certain temps avec la famille Isaacs.
Marcel Duchamp and the Isaacs chronology
durée : 01:49
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Galeries
Av Isaacs parle de deux collègues et contributeurs au monde
des galeries à Toronto - Carmen
Lamanna, sa galerie et
l'héritage qu'il a laissé, et l'arrestation de la dynamique
Dorothy
Cameron accusée
d'avoir exposé de "l'art obscène".
durée : 04:15
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Prent
Depuis sa toute première visite chez Mark Prent à Montréal,
où il vivait
dans un petit appartement avec sa femme et son
père, Isaacs disait que le travail de Prent, "vous
frappez
en pleine face". L'exposition controversée attira de grandes
foules et fit l'objet
d'incidents bizarres. La sculpture centrale,
une salle d'exécution, attirait les ouvriers en casques
blancs
d'un chantier proche qui faisaient la queue à l'heure du lunch
pour pouvoir "faire
passer le courant".
durée : 02:07
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Snow, Fulford, Wieland
Av parle des oeuvres de Michael Snow et de Joyce Wieland ainsi
que de la personnalité de Robert Fulford. La portée du travail
de Michael en tant que cinéaste, musicien et artiste démontre
sa vive intelligence et son immense créativité. Isaacs dit en
plaisantant que, "mon problème avec Michael c'est que bien
souvent il me devançait". Robert Fulford, qui s'occupait des
relations publiques de l'Artists Jazz Band "est allé partout ".
Joyce Wieland est évoquée affectueusement comme, "l'une
des grandes artistes parmi les artistes canadiens". Son "plan
d'action féminin" et son approche la distinguaient des autres.
Le stress causé par son projet de long métrage, The Far Shore,
"l'a presque tué " et pourrait avoir contribué à sa mort
due à la maladie d'Alzheimer en 1998.
durée : 05:32
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